Le déficit d’explicabilité des techniques d’apprentissage machine (AM) pose des problèmes opérationnels, juridiques et éthiques. Un des principaux objectifs de notre projet est de fournir des explications éthiques des sorties générées par une application fondée sur de l’AM, considérée comme une boîte noire. La première étape de ce projet, présentée dans cet article, consiste à montrer que la validation de ces boîtes noires diffère épistémologiquement de celle mise en place dans le cadre d’une modélisation mathématique et causale d’un phénomène physique. (...) La différence majeure est qu’une méthode d’AM ne prétend pas représenter une causalité entre les paramètres d’entrées, qui peuvent être de plus de haute dimensionnalité, et ceux de sortie. Nous montrons dans cet article l’intérêt de mettre en œuvre les distinctions épistémologiques entre les différentes fonctions épistémiques d’un modèle, d’une part, et entre la fonction épistémique et l’usage d’un modèle, d’autre part. Enfin, la dernière partie de cet article présente nos travaux en cours sur l’évaluation d’une explication, qui peut être plus persuasive qu’informative, ce qui peut ainsi causer des problèmes d’ordre éthique. (shrink)

Radical democratic thinking is becoming intrigued by the material situatedness of its political agents and by the role of nonhuman participants in political interaction. At stake here is the displacement of narrow anthropocentrism that currently guides democratic theory and practice, and its repositioning into what we call ‘the nonhuman condition’. This Critical Exchange explores the nonhuman condition. It asks: What are the implications of decentering the human subject via a new materialist reading of radical democracy? Does this reading dilute political (...) agency? Or should this be seen, on the contrary, as an invitation for new voices and demands to enter into democratic assemblages? How might engagement with the more-than-human disrupt or extend theories of radical democracy? Hans Asenbaum and Amanda Machin discuss the human democratic subject both through radical democratic and new materialist lenses. They suggest that a new materialist decentred subject does not lose agency but further gains political responsibility in radical democracy. Jean-Paul Gagnon highlights the possibility of becoming through loss. In losing our anthropocentric arrogance—our understanding of being other and better than animal—we become more connected and discover our place in human-nonhuman assemblages. Melissa Orlie agrees that something can be gained through renouncing dominant human fantasies and presents a ‘radical democratic naturalism’. By renouncing land violence and acknowledging nature’s subjectivity, we can further nonexploitative radical democratic politics. This is where the notion of ‘tidalectic’ processes introduced by James L. Smith is helpful. Focusing on water and the Indigenous knowledges around rivers, he considers how democracy and community can be reimagined as plural, cyclical and attentive to the nonhuman with which the human is inevitably entangled. Diana Leong offers a different approach. Considering the nonhuman from the perspective of Black Studies demands an awareness to how blackness has long been constituted as non- or partially human. (shrink)

Le déficit d’explicabilité des techniques d’apprentissage machine (AM) pose des problèmes opérationnels, juridiques et éthiques. Un des principaux objectifs de notre projet est de fournir des explications éthiques des sorties générées par une application fondée sur de l’AM, considérée comme une boîte noire. La première étape de ce projet, présentée dans cet article, consiste à montrer que la validation de ces boîtes noires diffère épistémologiquement de celle mise en place dans le cadre d’une modélisation mathéma- tique et causale d’un phénomène (...) physique. La différence majeure est qu’une méthode d’AM ne prétend pas représenter une causalité entre les paramètres d’entrées et ceux de sortie. Après avoir proposé une clarification et une adaptation des notions d’inter- prétabilité et d’explicabilité telles qu’on les rencontre dans la littérature déjà abondante sur le sujet, nous montrons dans cet article l’intérêt de mettre en œuvre les distinctions épistémologiques entre les différentes fonctions épistémiques d’un modèle, d’une part, et entre la fonction épistémique et l’usage d’un modèle, d’autre part. Enfin, la dernière partie de cet article présente nos travaux en cours sur l’évaluation d’une explication, qui peut être plus persuasive qu’informative, ce qui peut ainsi causer des problèmes d’ordre éthique. (shrink)

The rapid advancement of artificial intelligence systems has generated a means whereby assistive bionic prosthetics can become both more effective and practical for the patients who rely upon the use of such machines in their daily lives. However, de lege lata remains relatively unspoken as to the legal status of patients whose devices contain self-learning CIS that can interface directly with the peripheral nervous system. As a means to reconcile for this lack of legal foresight, this article approaches the topic (...) of CIS-nervous system interaction and the impacts it may have on the legal definition of “persons” under the law. While other literature of this nature centres upon notions of transhumanism or self-enhancement, the approach herein approached is designed to focus solely upon the legal nature of independent CIS actions when operating alongside human subjects. To this end, it is hoped that further discussion on the topic can be garnered outside of transhumanist discourse to expedite legal consideration for how these emerging relationships ought to be received by law-generating bodies internationally. (shrink)

Much of the discussion of the role of emerging technologies associated with AI, machine learning, digital simulacra, and relevant ethical considerations such as those discussed in the target article, take a relatively narrow and episodic view of a person’s healthcare needs. There is much speculation about diagnostic, treatment, and predictive applications but relatively little consideration of how such technologies might be used to address a person’s lived experience of illness and ongoing care needs. This is likely due to the greater (...) weight or priority given to acute care needs and the role of medical treatment in care provision, but it may also reflect the limitations of current technologies and our limited vision of their potential application. Such limitations are not surprising given that we are still grappling with the complexities and nuances of achieving the ethical and humanistic ideals of care, namely, care that addresses the hermeneutical, relational, contextual, temporal, and agential dimensions of a person’s health and wellbeing. (shrink)

Nous proposons une étude de la constitution du sens dans l'interaction humain-machine à partir des définitions que donnent Turing et Wittgenstein à propos de la pensée, la compréhension, et de la décision. Nous voulons montrer par l'analyse comparative des proximités et différences conceptuelles entre les deux auteurs que le sens commun entre humains et machines se co-constitue dans et à partir de l'action, et que c'est précisément dans cette co-constitution que réside la valeur sociale de leur interaction. Il s'agira pour (...) cela de problématiser l'interaction humain-machine autour de la question de ce que signifie « suivre une règle » pour définir et distinguer les modes interprétatifs et les comportements décisionnels de chacun. Nous en viendrons alors au constat que la mutualisation des signes qui s'opère à travers le dialogue humain-machine est au fondement de la constitution d'une société informatisée. (shrink)

A common and enduring early modern intuition is that materialists reduce organisms in general and human beings in particular to automata. Wasn’t a famous book of the time entitled L’Homme-Machine? In fact, the machine is employed as an analogy, and there was a specifically materialist form of embodiment, in which the body is not reduced to an inanimate machine, but is conceived as an affective, flesh-and-blood entity. We discuss how mechanist and vitalist models of organism exist in a more complementary (...) relation than hitherto imagined, with conceptions of embodiment resulting from experimental physiology. From La Mettrie to Bernard, mechanism, body and embodiment are constantly overlapping, modifying and overdetermining one another; embodiment came to be scientifically addressed under the successive figures of vie organique and then milieu intérieur, thereby overcoming the often lamented divide between scientific image and living experience. (shrink)

J’ai lu de nombreuses discussions récentes sur les limites du calcul et de l’univers en tant qu’ordinateur, dans l’espoir de trouver quelques commentaires sur le travail étonnant du physicien polymathe et théoricien de la décision David Wolpert, mais n’ont pas trouvé une seule citation et je présente donc ce résumé très bref. Wolpert s’est avéré quelques théoricaux d’impossibilité ou d’incomplétude renversants (1992 à 2008-voir arxiv dot org) sur les limites de l’inférence (computation) qui sont si généraux qu’ils sont indépendants de (...) l’appareil faisant le calcul, et même indépendamment des lois de la physique, ainsi ils s’appliquent à travers les ordinateurs, la physique, et le comportement humain. Ils utilisent la diagonalisation de Cantor, le paradoxe menteur et les worldlines (lignes du monde) pour fournir ce qui peut être le théorème ultime dans Turing Machine Theory, et apparemment fournir des aperçus de l’impossibilité, l’incomplétude, les limites du calcul, et l’univers comme ordinateur, dans tous les univers possibles et tous les êtres ou mécanismes possibles, générant, entre autres, un principe d’incertitude mécanique non quantique et une preuve de monothéisme. Il existe des connexions évidentes à l’œuvre classique de Chaitin, Solomonoff, Komolgarov et Wittgenstein et à l’idée qu’aucun programme (et donc aucun dispositif) ne peut générer une séquence (ou un dispositif) avec une plus grande complexité qu’il ne possède. On pourrait dire que cet ensemble de travaux implique l’athéisme puisqu’il ne peut y avoir d’entité plus complexe que l’univers physique et du point de vue wittgensteinien, « plus complexe » n’a aucun sens (n’a pas de conditions de satisfaction, c’est-à-dire véridique ou test). Même un « Dieu » (c’est-à-dire un « dispositif » avec un temps/ espace et une énergie illimité) ne peut pas déterminer si un « nombre » donné est « aléatoire», ni trouver un certain moyen de montrer qu’une « formule » donnée, un « théorème » ou une « phrase » ou un « dispositif » (tous ces jeux de langage complexes) fait partie d’un « système » particulier. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux systemes peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir 'Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 2ème ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2019) et autres. (shrink)

Artificial intelligence is man's attempt to use software to emulate the intelligence of human beings. But the complexity of the human neurological system formed in the course of evolution is impossible to replicate: "Human languages and societies are complex systems, indeed complex systems of many complex systems," so much so that their mathematical modeling is impossible. Barry Smith, philosopher and professor at the University at Buffalo. shows no uncertainty about this. His latest book written with Jobst Landgrebe, a mathematician and (...) entrepreneur in the AI field, leaves no doubt – starting with the title: Why machines will never rule the world (Routledge 2023). The book was presented in Turin during an evening organized by the Fondazione CRT and the Bruno Leoni Institute, in which Smith was interviewed based on questions developed by generative Ai. We have accepted the challenge to conduct an interview parallel to the one done with GPT4. (shrink)

Vous éprouvez souvent l'embarras du choix? Que sera la liberté au XXIe siècle? Depuis l'invention des machines et des computeurs, notre quotidien semble avoir gagné du temps. Mais en contrepartie, il paraît de plus en plus codé, soumis aux automatismes. Depuis Leibniz jusqu'à la puce biométrique, l'auteur raconte une histoire alternative de l'ère informatique. Il démontre que le " numérisme ", le principe ordinateur, est une vertu humaine ancestrale et nécessaire. Mais insuffisante. Après le sauve-qui-peut du postmodernisme, un nouveau paradigme (...) est en train de naître, le " créalisme " : le monde est notre création commune incessante. L'horizon de notre liberté politique et existentielle, c'est la Terre comme oeuvre d'art. Construit comme une odyssée philosophique curieuse et empreinte d'humour, voici un traité de cocréativité pour une époque aux forces actives éclatées. Où l'on découvre que l'ordre et l'aventure ne sont pas incompatibles. (shrink)

Whether it was John Searle’s Chinese Room argument (Searle, 1980) or Roger Penrose’s argument of the non-computable nature of a mathematician’s insight – an argument that was based on Gödel’s Incompleteness theorem (Penrose, 1989), we have always had skeptics that questioned the possibility of realizing strong Artificial Intelligence (AI), or what has become known by Artificial General Intelligence (AGI). But this new book by Landgrebe and Smith (henceforth, L&S) is perhaps the strongest argument ever made against strong AI. It is (...) a very extensive review of what building a mind essentially amounts to drawing on insights and results from biology, physics, linguistics, computability, philosophy, and mathematics. (shrink)

The advance of mechanism in science and philosophy in the 17th century created a great interest to machines or automata. Leibniz was no exception - in an early memoir Drôle de pensée he wrote admiringly about a machine that could walk on water, exhibited in Paris. The idea of automatic processing in general had a large role in his thought, as can be seen, for example, in his invention of the binary code and the so-called Calculemus!-model for solving controversies. In (...) metaphysics, the idea of an automata was expressed most clearly in the 1695 article New System of the Nature of Substances and their Communication, and the ensuing correspondence with, among others, Foucher, Bayle, Lamy, Jaquelot and Masham. In the article Leibniz discusses the soul as a spiritual machine in the context of pre-established harmony, arguing that God can "give to a substance at the outset a nature or internal force which could produce in it an orderly way (as in spiritual or formal automaton; but a free one, in the case of a substance which is endowed with a share of reason) everything that is going to happen to it, that is to say, all the appearances or expressions it is going to have, and all without the help of any created thing." The basic idea of Leibniz's spiritual machine is that the soul or entelechy is an autonomous and spontaneous unity, consisting of internal active force and producing its own perceptions (both confused and distinct). It is a self-moving machine, driven by its perceptions and appetites, but it follows (without being conscious of it) a lawful series or programme created by God. The entelechy remains the same despite undergoing an infinite number of changes. To Foucher he explained that each state of the individual substance is a consequence of its preceding one, "as if there were only God and the substance in the world". Despite this, the spiritual machine is related not only to God, but through the pre-established harmony to bodies or natural machines. However, as it is not dependent on them, the spiritual machine is superiot to natural machines. In this paper I concentrate on three moral themes related to the spiritual machine: moral deliberation, moral identity and the goal of moral action. All these themes are more or less implicit in the New System, but are discussed in more detail in the ensuing correspondence after the publication of the article. Finally, the themes are given an extended discussion especially in the second book of New Essays on Human Understanding (1704, published 1765), written partly at the same time as some of the correspondence and unpublished related material. I will first give an overview of Leibniz's position concerning the spiritual machine or automaton in the New System and then go on to explore the three moral themes one by one, as they feature in the subsequent correspondence and in the New Essays. I will show that the three topics are essential to the function of the spiritual machine – to Sophie Charlotte Leibniz wrote: "...let us say that everything in bodies happens mechanically, or in accordance with laws of motion, and that everything in the soul happens morally, or in accordance with perceived good or evil." There are many texts that anticipate the views in the New System (notably the unpublished memoir De Affectibus of 1679) and Leibniz continued to discuss its themes later on (in addition to correpondence, for example, in Theodicy of 1710 and Monadology and Principles of Nature and Grace of 1714). Here I focus on the short-term development of Leibniz's views on the topic (around 1695-1705), but I argue that his basic view of the spiritual machine did not change much after finishing the dialogue with Locke in 1704. (shrink)

The content of this paper is an elaboration of Hubert L. Dreyfus’s philosophical critique of Artificial Intelligence (AI), computers and the internet. Hubert L. Dreyfus (1929-2017) is Ua SA philosopher and alumni of Harvard University who teach at the Massachusetts Institute of Technology (MIT) and University of California, Berkeley. He is a phenomenological philosopher who criticize computer researchers and the artificial intelligence community. In 1965, Dreyfus wrote an article for Rand Corporation titled “Alchemy and Artificial Intelligence” which criticizes the masterminds (...) of Artificial Intelligence. Dreyfus also criticized the order of computers via two books: (1) What Computers Can’t Do (1972) and (2) What Computers Stills Can’t Do (1992). He favored human intuition rather than the computer logic in his book Mind over Machine: The Power of Human Intuition and Expertise in the Era of the Computer (1986). In 2001, Dreyfus wrote a book On the Internet, which considers the prominent phenomenon in the recent Industry 4.0. By elaborating on Dreyfus’s philosophy on the computer, artificial intelligence, and the internet, we will know the philosophical debate on the result of industry 3.0 (computer and artificial intelligence) and 4.0 (artificial intelligence and internet). Moreover, we will know the relation between humans and those industrial products. (shrink)

Invited papers from PT-AI 2011. - Vincent C. Müller: Introduction: Theory and Philosophy of Artificial Intelligence - Nick Bostrom: The Superintelligent Will: Motivation and Instrumental Rationality in Advanced Artificial Agents - Hubert L. Dreyfus: A History of First Step Fallacies - Antoni Gomila, David Travieso and Lorena Lobo: Wherein is Human Cognition Systematic - J. Kevin O'Regan: How to Build a Robot that Is Conscious and Feels - Oron Shagrir: Computation, Implementation, Cognition.

Afin d’examiner la forme et la fonction « cours » dans le corpus de Derrida, je propose une lecture du séminaire inédit « GREPH. Le concept de l’idéologie chez les idéologues français ». Ce séminaire fut mené dans le cadre des engagements politico-institutionnels du GREPH. Il constitue donc un point d’entrée privilégié pour saisir le rapport complexe que Derrida entretient avec l’enseignement, et plus généralement avec l’institution philosophique. Au cours de ce séminaire, Derrida s’intéresse au « corps enseignant » en (...) tant qu’il fonctionne comme « machine reproductrice » au sein de l’organisation économique générale de la société. Courant deux lièvres à la fois, Derrida mêle une réflexion généalogique sur l’histoire de l’enseignement philosophique en France et en Europe à une analyse théorique de concepts marxistes et sociologiques tels que « capital », « reproduction », ou « appareil idéologique ». À travers des lectures déconstructrices et transformatrices de Marx et d’Althusser, Derrida s’efforce de penser une autre économie — une économie du texte débordant la logique reproductrice qu’il identifie aussi bien chez les économistes classiques que chez leurs critiques marxistes. (shrink)

This essay attempt to reconstruct the notion of desire adopted in Deleuze and Guattar's "Anti-Oedipus" by focusing on some of its principal components: flow, line of flight, machine, molecular, and body without organs.

La communication interdisciplinaire rencontre divers problématiques : l’hétérogénéités des informations (sémantique, standardisation des formats), les confusions linguistiques (intentions dans les énoncés, polysémie des mots) ou encore épistémologiques (expertises divergentes, terminologies inadéquates). Nous proposons pour favoriser l’intercommunication entre différents domaines de spécialité, l’emploi des ontologies informatiques : des artefacts informatiques permettant une représentation des concepts au sein d’un domaine de spécialité. Autour de la notion « d’interopérabilité sémantique », la capacité pour une machine et des acteurs de communiquer ensemble, nous viserons (...) à montrer en quoi les ontologies peuvent permettre à des acteurs de différentes disciplines de clarifier les notions propres à leurs domaines en fonction d’une analyse de leurs usages des mots. Nous tâchons ici de mettre en avant la capacité des ontologies de traiter le langage selon différents niveaux du sens d’un mot (du plus concret et appliqué, au plus abstrait et conceptuel), afin de mettre en perspective ce en quoi cette analyse basée sur les textes d’un corpus, permet de rendre compte de, si ce n’est un état du réalisme d’une discipline, du moins, servir d’outils pour aider les acteurs à normaliser leurs pratiques. En ce sens, les ontologies informatiques peuvent être considérées et utilisées comme autant de bases terminologiques servant comme outils de références pour faciliter la communication interdisciplinaire. (shrink)

The most obvious varieties of mental phenomena directed to non- existent objects occur in our experiences of works of art. The task of applying the Meinongian ontology of the non-existent to the working out of a theory of aesthetic phenomena was however carried out not by Meinong by his disciple Stephan Witasek in his Grundzüge der allgemeinen Ästhetik of 1904. Witasek shows in detail how our feelings undergo certain sorts of structural modifications when they are directed towards what does not (...) exist. He draws a distinction between genuine mental phenomena and what he calls `phantasy-material', asserting that `the job of the aesthetic object, whether it is a work of art or a product of nature, is to excite and support the actualisation of phantasy-material in the experiencing subject'. We might think of such phantasy-material as a matter of Ersatz-emotions or emotional `slop'. We could then see Witasek's aesthetics as an elaborate taxonomy of the various different sorts of Ersatz-emotions which the subject allows to be stimulated within himself in his intercourse with works of art, and see works of art themselves as machines for the production of ever more subtle varieties of such phantasy-material in the perceiving subject. (shrink)

Autonomous and automatic weapons would be fire and forget: you activate them, and they decide who, when and how to kill; or they kill at a later time a target you’ve selected earlier. Some argue that this sort of killing is always wrong. If killing is to be done, it should be done only under direct human control. (E.g., Mary Ellen O’Connell, Peter Asaro, Christof Heyns.) I argue that there are surprisingly many kinds of situation where this is false and (...) where the use of Automated Weapons Systems would in fact be morally required. These include cases where a) once one has activated a weapon expected then to behave lethally, it would be appropriate to let it continue because this is part of a plan whose goodness one was best positioned to evaluate before activating the weapon; b) one expects better long-term consequences from allowing it to continue; c) allowing it to continue would express a decision you made to be resolute, a decision that could not have advantaged you had it not been true that you would carry through with it; d) the weapon is mechanically not recallable, so that, to not allow it to carry through, you would have had to refrain from activating it in the first place, something you expected would have disastrous consequences; e) you must deputize necessary killings to autonomous machines in order to protect yourself from guilt you shouldn’t have to bear; f) it would be morally better for the burden of responsibility for the killing to be shared among several agents, and the agents deputizing killing to machines can do this, especially where it’s not predictable which machine will be successful; g) a killing would be morally better done with elements of randomness and lack of deliberation, and a (relatively stupid) machine could do this where a person could not; h) the machine would be acting as a Doomsday Device, so that it could not have had its hoped for deterrent effect had you not ensured that you would be unable to recall it if enemy action activated it; i) letting it carry through is a necessary part of its own learning process, and you expect that this learning will have salutary effects later on; j) human intervention in the machine’s operation would disastrously impair its precision, or its speed and efficiency; k) using non-automated methods would require human resources you just don’t have in a task that nevertheless must be done (e.g., using land-mines to protect remote installations); l) the weapon has such horrible and indiscriminate power that it is doubtful whether it could be actually used in ways compatible with International Humanitarian Law and the Laws of War, which require that weapons be used only in ways respecting distinctness, necessity and proportionality, but its threat of use could respect these principles in affording deterrence provided human error cannot lead to their accidental deployment, this requiring that they be controlled by carefully designed autonomous and automatic systems. I then consider objections based on conceptions of human dignity and find that very often dignity too is best served by autonomous machine killing. Examples include saving your village by activating a robot to kill invading enemies who would inflict great indignity on your village, using a suicide robot to save yourself from a less dignified death at enemy hands, using a robotic drone to kill someone otherwise not accessible in order to restore dignity to someone this person killed and to his family, and using a robot to kill someone who needs killing, but the killing of whom by a human executioner would soil the executioner’s dignity. I conclude that what matters in rightful killing isn’t necessarily that it be under the direct control of a human, but that it be under the control of morality; and that could sometimes require use of an autonomous or automated device. (This paper was formerly called "Fire and Forget: A Defense of the Use of Autonomous Weapons in War" on Philpapers; the current title is the title of the published version.). (shrink)

Abstract: Artificial Morality is a new, emerging interdisciplinary field that centres around the idea of creating artificial moral agents, or AMAs, by implementing moral competence in artificial systems. AMAs are ought to be autonomous agents capable of socially correct judgements and ethically functional behaviour. This request for moral machines comes from the changes in everyday practice, where artificial systems are being frequently used in a variety of situations from home help and elderly care purposes to banking and court algorithms. It (...) is therefore important to create reliable and responsible machines based on the same ethical principles that society demands from people. New challenges in creating such agents appear. There are philosophical questions about a machine’s potential to be an agent, or mora l agent, in the first place. Then comes the problem of social acceptance of such machines, regardless of their theoretic agency status. As a result of efforts to resolve this problem, there are insinuations of needed additional psychological (emotional and cogn itive) competence in cold moral machines. What makes this endeavour of developing AMAs even harder is the complexity of the technical, engineering aspect of their creation. Implementation approaches such as top- down, bottom-up and hybrid approach aim to find the best way of developing fully moral agents, but they encounter their own problems throughout this effort. (shrink)

L’Amérique et le monde sont en train de s’effondrer à cause d’une croissance démographique excessive, la plupart pour le siècle dernier et maintenant tout cela en raison de la 3e population mondiale. La consommation de ressources et l’ajout d’un ou deux milliards de dollars de plus vers 2100 vont effondrer la civilisation industrielle et provoquer la famine, la maladie, la violence et la guerre à une échelle stupéfiante. Des milliards vont mourir et la guerre nucléaire est presque certaine. En Amérique, (...) cela est considérablement accéléré par l’immigration massive et la reproduction des immigrants, combinée avec des abus rendus possibles par la démocratie. La nature humaine dépravée transforme inexorablement le rêve de démocratie et de diversité en cauchemar de la criminalité et de la pauvreté. La cause profonde de l’effondrement est l’incapacité de notre psychologie innée à s’adapter au monde moderne, ce qui conduit les gens à traiter des personnes sans lien de parenté comme s’ils avaient des intérêts communs. Ceci, plus l’ignorance de la biologie de base et de la psychologie, conduit aux illusions d’ingénierie sociale des personnes partiellement instruites qui contrôlent les sociétés démocratiques. Peu de gens comprennent que si vous aidez une personne, vous faites du mal à quelqu’un d’autre, il n’y a pas de déjeuner gratuit et chaque article que quelqu’un consomme détruit la terre au-delà de la réparation. Par conséquent, les politiques sociales partout sont insoutenables et une à une toutes les sociétés sans contrôle strict sur l’égoïsme s’effondreront dans l’anarchie ou la dictature. Sans changements dramatiques et immédiats, il n’y a aucun espoir pour empêcher l’effondrement de l’Amérique, ou tout autre pays qui suit un système démocratique. D’où mon essai "Suicide by Democracy". Il est également maintenant clair que les sept sociopathes qui gouvernent la Chine gagnent la guerre mondiale 3, et donc mon essai final sur eux. La seule plus grande menace est l’intelligence artificielle que je commente brièvement. La clé de tout ce qui nous concerne est la biologie, et c’est l’oubli qui conduit des millions de personnes instruites intelligentes comme Obama, Chomsky, Clinton, le Parti démocrate et le pape à épouser des idéaux utopiques suicidaires suicidaires qui mènent inexorablement directement à l’enfer sur Terre. Comme W l’a fait remarquer, c’est ce qui est toujours sous nos yeux qui est le plus difficile à voir. Nous vivons dans le monde du système linguistique délibératif conscient 2, mais c’est inconscient, système réflexif automatique 1 qui règne. C’est la source de la cécité universelle décrite par L’illusion phénoménologique (TPI) de Searle, Blank Slate de Pinker et Tooby et le modèle standard de science sociale de Cosmides. Le premier groupe d’articles tente de donner un aperçu de la façon dont nous nous comportons qui est raisonnablement exempt d’illusions théoriques. Dans les trois groupes suivants, je commente trois des principales illusions empêchant un monde durable : la technologie, la religion et la politique (groupes coopératifs). Les gens croient que la société peut être sauvée par eux, donc je fournis quelques suggestions dans le reste du livre quant à pourquoi cela est peu probable par le biais de courts articles et des critiques de livres récents par des écrivains bien connus. Un autre section decrit l’illusion religieuse - qu’il ya un certain super pouvoir qui nous sauvera. La section suivante décrit les délires numériques, qui confondent les jeux linguistiques du système 2 avec les automatismes du système un, et ne peut donc pas distinguer les machines biologiques (c’est-à-dire les gens) d’autres types de machines (c.-à-d. les ordinateurs). D’autres illusions numériques sont que nous serons sauvés du mal pur (égoïsme) du système 1 par les ordinateurs /AI/robotique/nanotech/génie génétique créé par le système 2. Le directeur du no Free Lunch nous dit qu’il y aura des conséquences graves et peut-être fatales. La dernière section décrit The One Big Happy Family Delusion, c’est-à-dire que nous sommes sélectionnés pour la coopération avec tout le monde, et que les idéaux euphonieux de la démocratie, de la diversité et de l’égalité nous mèneront à l’utopie, si nous gérons les choses correctement (la possibilité de la politique). Encore une fois, le principe du non-déjeuner libre devrait nous avertir qu’il ne peut pas être vrai, et nous voyons à travers l’histoireet partout dans le monde contemporain, que sans contrôles stricts, l’égoïsme et la stupidité prennent le dessus et détruisent bientôt toute nation qui embrasse ces illusions. En outre, l’esprit singe écarte fortement l’avenir, et nous coopérons donc à la vente du patrimoine de notre descendant pour des conforts temporaires, exacerbant considérablement les problèmes. (shrink)

This article examines Jacques Derrida’s work of self-reflection on his own teaching practice by using as a guiding thread the problematics of reproduction in the seminars of the 1970s. The first part of the article examines the sequence of seminars taught by Derrida at École normale supérieure from 1971 to 1977 to show how the concept of reproduction is deconstructed by Derrida across several seminars. Derrida systematically demonstrates, across several themes and fields (sociology and economy, biology and sexuality, art, technique, (...) ontology, and so on), that the critical recourse to the concept of reproduction (for instance, in its Marxist form) risks being complicit in the reproductive system it criticizes. The deconstructive motif of débordement is introduced to problematize this onto-logic of re-production. The second part of the article analyzes more specifically the unpublished seminar “GREPH, le concept de l’idéologie chez les idéologues français” (1974–75), in which Derrida examines the seminar function, his role as a teacher, and his own situation within the French educational system. In particular, Derrida offers a deconstructive critique of the reproductive effects of teaching, and of the institution of philosophy inasmuch as it functions as a reproductive machine. This work of deconstruction is done in the seminar notably through readings of Marx, Engels, and Althusser, with special attention to the concepts of ideology, reproduction, and sexual difference. (shrink)

Nel 1956, in piena guerra fredda, una conferenza di scienziati al Dartmouth College negli Stati Uniti annunciò il lancio di un audace progetto scientifico, l’Intelligenza Artificiale (I.A.). Dopo l’iniziale fallimento degli sforzi della “Hard AI” di produrre un’intelligenza simile a quella umana, alla fine del XX secolo è emerso il movimento della “Soft AI”. Invece di essere orientato a imitare il comportamento umano in relazione a compiti specifici, ha preferito cercare modi alternativi di eseguire i compiti basati sulle particolari funzioni (...) e strutture della macchina. Il fattore decisivo è stata la combinazione della tecnologia di apprendimento automatico con le comunicazioni digitali online, l’incontro tra l’IA e Internet. Le applicazioni dell’IA “soft” sono quelle che vediamo nel mondo dei dispositivi automatici “intelligenti” che informano la nostra vita sociale digitale. Nel seguente articolo mi concentrerò su una particolare applicazione dell’IA per le discussioni online con utenti umani, ChatGPT, per mostrare le implicazioni della tecnologia digitale online nelle modalità storico-sociali dell’esistenza umana. ChatGPT è un’applicazione che combina l’IA con Internet, le possibilità della corrispondenza tra macchine e le potenzialità della tele-comunicazione umana. Il mio approccio si concentra sulle implicazioni fenomenologiche e storico-sociali della proliferazione della tecnologia AI per quanto riguarda la coscienza e la socialità umana. -/- Abstract (english) -/- In 1956, amidst the Cold War, a conference of scientists at Dartmouth College in the United States announced the launch of a bold, scientific project, Artificial Intelligence (A.I.). After the initial failure of “Hard AI” efforts to produce a human-like intelligence, the “Soft AI” movement emerged in the late 20th century. Instead of being oriented towards imitating human behaviour concerning specific tasks, it preferred to seek alternative ways of performing tasks based on the particular functions and structures of the machine. The decisive factor was the combination of Machine Learning technology with Digital Online Communications, the meeting between AI and the Internet. The applications of “Soft” AI are those we see in the world of “smart”, “intelligent” automatic devices that inform our digital social life. In the following article, I will focus on a particular application of AI for online discussions with human users, ChatGPT, in order to show the implications of online digital technology in the social-historical modalities of human existence. ChatGPT is an application that combines AI with the Internet, the possibilities of Machine correspondence with the potentialities of human telecommunications. My approach focuses on the phenomenological and social-historical implications of the proliferation of AI technology as regards human consciousness and sociality. (shrink)

Extensive scientific, philosophical and artistic activities were carried out in the Islamic World’s various science and civilization centers during the early Middle Ages. In these centers, noteworthy works of mathematics, astronomy, geography, medicine, pharmacology, optics, botany, chemistry and other fields of science, which would later determine improvement paths for these fields, were created. Abu al-Izz Ismail ibn al-Razzaz al-Jazari (12th-13th centuries), was a magnificent Muslim scientist known for his work named The Book of Knowledge of Ingenious Mechanical Devices (Kitab fi (...) ma‘rifati’l-hiyal al-handasiyya) and he was born in geography where many scientists were trained. He contributed to the development of science and civilization, the joint legacy of humanity and demonstrated his true capability and success in the field of ilm al-hiyal (the scientific field which addresses the information and practices regarding mechanical technology and engineering in Islamic science history). From this perspective, it is evident that al-Jazari had a wide field of interest, made his mark in the age he lived in with his brave and innovative ideas, and was a wise engineer. al-Jazari’s detailed descriptions and explanations of water clocks, oil lamp clocks and water pumping machines, as well as their construction, were astounding. In addition, al-Jazari’s studies on metal casting techniques, cone valves, wheel balance and the real-world use of aspiration tubes are important in contemporary engineering studies. When all these are considered, it becomes clear that his designation as the “Leonardo da Vinci of the Islamic World” is not a coincidence. Many studies on al-Jazari’s scientific legacy have been conducted in various parts of the world. There are various manuscripts of his aforementioned book. Based on these manuscripts, the work has been -fully or partially- translated into many languages, including Turkish. The German and English translations served as a basis for studies on al-Jazari in other languages. In recent years, studies conducted on al-Jazari in Türkiye (books, articles, domestic and international symposiums, congresses etc.) have demonstrated his brilliance and competence as a scientist. Furthermore, studies on al-Jazari are still ongoing in Türkiye. As for Russia, the scientific legacy of the scientists raised in the Islamic World such as Avicenna, al-Farabi, Abu Bakr al-Razi, Abu Rayhan al-Biruni, Abu al-Qasim al-Zahrawi, Muhammad ibn Musa al-Khwarizmi, al-Battani, al-Kashi, Abd al-Rahman al-Khazini, Nasir al-Din al-Tusi was researched within the scope of a special plan and program. Depending on the relevant studies, al-Jazari and his work drew attention as well. A small portion of the aforementioned Russian studies is known in Türkiye. It is safe to assume that al-Jazari studies in Russia are virtually unknown in Türkiye. The present study primarily aims to contribute to the literature on the scientific legacy of al-Jazari, a Middle Age Islamic scientist best known for his famous work in the mechanical field. More specifically, the present study aims to: 1) to identify the studies on al-Jazari in Russia, and in the former USSR countries, where academic studies are still in Russian after the Soviet Union period, to create a chronological biography and to set forth their compilation; in other words, to create a bibliography which includes Russian studies on al-Jazari; 2) to provide information on the structure and content of the studies in question, to detect the methodological issues encountered in these works, and make solution recommendations to solve these issues; 3) to contribute to continuing and future studies in Türkiye on al-Jazari in terms of source and material index. In conclusion, it should be stated that comparative reading was conducted centered on The Book of Knowledge of Ingenious Mechanical Devices (Kitab fi ma‘rifati’l-hiyal al-handasiyya). It should also be noted that Russian popular internet publications (which are not based on academic research and are created/reproduced for commercial and personal purposes) were excluded from the assessment. (shrink)

To describe computers and sophisticated robots, many people today have no problem using personal attributes. Alan Turing published his famous intelligence test in 1950. From that time onwards, computers have gained increasingly higher status in this regard. Computers and robots nowadays are not only intelligent. They perceive, they remember, they understand, they decide, they play and so on. Recently, another such step has occurred but, this time, many researchers are seriously concerned. In February 2017, the European Parliament passed a Resolution (...) to attribute legal personhood to intelligent robots. If this is accepted as law, it will have very serious consequences for our self-understanding and for the way we live together as a community. The EU Resolution has stimulated various studies, arising mainly from the area of legal studies. It is urgent that the response include also a philosophical evaluation regarding the fundamental concepts at play. This paper seeks to make a contribution precisely in this area. It explores the attribution of legal personhood to machines by focusing on what is happening at the level of meaning. It explores crucial concepts like responsibility, autonomy, person and quasi-person by drawing inspiration from the seminal works of Aristotle and L. Wittgenstein and from the ensuing debates between current philosophers like P. Hacker and D. Dennett. The results of this paper indicate what dangers could lie ahead and what could be the right way to avoid them. (shrink)

This is the short version, in French translation by Anne Querrien, of the originally jointly authored paper: Müller, Vincent C., ‘Autonomous killer robots are probably good news’, in Ezio Di Nucci and Filippo Santoni de Sio, Drones and responsibility: Legal, philosophical and socio-technical perspectives on the use of remotely controlled weapons. - - - L’article qui suit présente un nouveau système d’armes fondé sur des robots qui risque d’être prochainement utilisé. À la différence des drones qui sont manoeuvrés à distance (...) mais comportent une part importante de discernement humain, il s’agit de machines programmées pour défendre, attaquer, ou tuer de manière autonome. Les auteurs, philosophes, préfèrent prévenir de leur prochaine diffusion et obtenir des Nations Unies leur régulation. Une campagne internationale propose plutôt leur interdiction. (shrink)

Starting from the typical case of utilitarianism, I distinguish three ways a moral theory may be deemed (over-)demanding: practical, epistemic, and cognitive. I focus on the latter, whose specific nature has been overlooked. Taking animal ethics as a case study, I argue that knowledge of human cognition is critical to spelling out moral theories (including their implications) that are accessible and acceptable to the greatest number of agents. In a nutshell: knowing more about our cognitive apparatus with a view to (...) play better with it. This meta-theoretical suggestion, however, differs from a classical objection drawn from the intuition that a given theory demands too much. -/- //// A partir du cas typique de l’utilitarisme, je distingue trois façons dont une théorie morale pourrait être jugée (trop) exigeante : pratique, épistémique et cognitive. La spécificité de cette dernière – qui fait l’objet de cet article – a été négligée. Je soutiens, en prenant l’exemple de l’éthique animale, que la connaissance de la cognition humaine est essentielle à la formulation de théories morales (et de leurs implications) qui soient accessibles à, et acceptables par, le plus grand nombre d’agents possible. En d’autres termes : comment mieux connaître notre machine cognitive pour mieux jouer avec elle. Cette recommandation méta-théorique se distingue cependant d’une objection classique tirée de l’intuition selon laquelle une théorie exigerait trop de nous. (shrink)

Semiotics has been making progressively inroads into marketing research over the past thirty years. Despite the amply demonstrated conceptual appeal and empirical pertinence of semiotic perspectives in various marketing research streams, spanning consumer research, brand communications, branding and consumer cultural studies, there has been a marked deficit in terms of consolidating semiotic brand-related research under a coherent disciplinary umbrella with identifiable boundaries and research agenda. -/- The Handbook of Brand Semiotics furnishes a compass for the perplexed, a set of anchors (...) for the inquisitive and a solid corpus for scholars, while highlighting the conceptual richness and methodological diversity of semiotic perspectives. -/- Written by a team of expert scholars in various semiotics and branding related fields, such as John A. Bateman, David Machin, Xavier Ruiz Collantes, Kay L. O’Halloran, Dario Mangano, George Rossolatos, Merce Oliva, Per Ledin, Gianfranco Marrone, Francesco Mangiapane, Jennie Mazur, Carlos Scolari, Ilaria Ventura, and edited by George Rossolatos, Chief Editor of the International Journal of Marketing Semiotics, the Handbook is intended as a point of reference for researchers who wish to enter the ‘House of Brand Semiotics’ and explore its marvels. -/- The Handbook of Brand Semiotics, actively geared towards an inter-disciplinary dialogue between perspectives from marketing and semiotics, features the state-of-the-art, but also offers directions for future research in key streams, such as: -/- · Analyzing and designing brand language across media · Brand image, brand symbols, brand icons vs. iconicity · The contribution of semiotics to transmedia storytelling · Narrativity and rhetorical approaches to branding · Semiotic roadmap for designing brand identity · Semiotic roadmap for designing logos and packaging · Sociosemiotic accounts of building brand identity online · Multimodality and Multimodal critical discourse analysis · Challenging the omnipotence of cognitivism in brand- related research · Semiotics and (inter)cultural branding · Brand equity semiotics Comparative readings of structuralist, Peircean and sociosemiotic approaches to brandcomms . (shrink)

« Voici un livre vif, intelligent, nullement béni-oui-oui. Avec Lacan, il démontre que le capitalisme est une machine à faire jouir massivement. Ce qui s'obtient n'est pas pour autant une jouissance toute, mais seulement des lichettes. La jouissance demeurera toujours tonneau des Danaïdes. » Hervé Castanet, professeur des universités, psychanalyste, membre de l'école de la Cause freudienne. -/- Partout la qualité de vie prend la forme d'une quantité d'envies. Le nouveau monde oscille entre deux versants d'une même pièce de théâtre (...) : côté cour, des passages à l'acte obscènes ; côté coulisses, un puritanisme coupable. Pouvons-nous nous comporter autrement que comme des machines à jouir détraquées, dont le courant alternatif oscillerait entre avidité et rétention, gaspillage et dette ? Beaucoup se demandent pourquoi, une fois réunies les conditions imaginaires ou symboliques de la jouissance, c'est un réel vide ou perverti qui s'installe. C'est que la mécanique même de l'économie libidinale capitaliste repose sur l'angoisse sans cesse repoussée d'un désir dévoyé. Dans un monde globalement structuré par la plus-value, la jouissance prend la forme internationale du « plus-de-jouir ». -/- Faut-il pour autant renoncer à la joie de vivre et se réfugier dans le moralisme et l'austérité ? Lacan, Heidegger et Marx, articulés ensemble, permettent de dire comment une forme d'existence créative est encore possible. Une telle liberté est l'horizon de ce livre. (shrink)

La description en langue naturelle est l’artefact permettant de débuter un processus d’automatisation. La tâche principale de l’ingénieur du logiciel, c’est de combler le clivage entre langue naturelle et langue de la machine. Après avoir présenté quelques ontologies définies pour les processus d’automatisation, quelques pour et quelques contre l’emploi d’ontologies dans le génie logiciel sont présentées. Des indications pour dépasser cette simple opposition sont ensuite décrites. Des évaluations sur le réductionnisme dans les ontologies en ce qui concerne les possibles interactions (...) entre humains, machines et réalité muette terminent la présentation. (shrink)

Depuis Kant, les philosophes ont appris à parler, avec prudence, du surnaturel et de sa relation avec la nature. En général le surnaturel n’est même pas reconnu comme faisant partie de la philosophie. La situation n’aurait pu être plus différente aux XVIIe-XVIIIe siècles, lorsque les philosophes comprenaient la relation entre Dieu et le monde comme l’un des problèmes les plus importants que la philosophie fût censé résoudre. Les solutions étaient bien sûr extrêmement diverses : Spinoza niera même que l’on puisse (...) faire la distinction entre principe créateur et création, tandis que d’autres, tel Robert Boyle, s’imagineront un maître horloger créant une machine absolument parfaite, qui depuis sa création ne requiert aucun acte supplémentaire de la part de son créateur. Jusque dans la pensée du jeune Kant, cette idée se rencontrera sous des formes diverses. Tous convenaient, tout de même, qu’il fallait rejeter l’ancien modèle aristotélicien d’une nature désirante, reconstruisant la nature comme un système reposant sur quelques lois fondamentales et repensant à nouveaux frais le rôle que Dieu peut, ou doit, jouer dans un tel système. Les contributions du présent volume traitent d’aspects historiques et systématiques des théories modernes de la nature et du surnaturel, tout en essayant de comprendre, dans ce contexte, l’importance des théories de la relation entre Dieu et le monde. (shrink)

Revista Cunoașterea Științifică este o publicație trimestrială din domeniile științei și filosofiei, și domenii conexe de studiu și practică. -/- Cuprins: -/- EDITORIAL / EDITORIAL -/- Nicolae SFETCU What is intelligence? Ce este inteligența? -/- ȘTIINȚE NATURALE / NATURAL SCIENCE -/- Nicolae SFETCU Epistemology of Loop Quantum Gravity in the Context of Canonical Quantum Gravity Epistemologia gravitației cuantice în buclă în contextul gravitației cuantice canonice -/- Valentin IONESCU Universal constants, vacuum energy and the growth of black holes over time in (...) the Cold Big Bang Model Constante universale, energia vidului și creșterea în timp a găurilor negre în Modelul Big Bangului Rece -/- ȘTIINȚE SOCIALE / SOCIAL SCIENCE -/- Nicolae SFETCU Challenges and Trends in Electronic Warfare – Asymmetric Warfare Provocări și tendințe în războiul electronic – Războiul asimetric -/- ȘTIINȚE FORMALE / FORMAL SCIENCE -/- Nicolae SFETCU Defending Against Cyber Attacks Through Machine Learning Apărarea împotriva atacurilor cibernetice prin învățarea automată -/- Dumitru MAZILU About some canonical and civil provisions regarding the current management of parish church assets Despre unele prevederi canonice și civile privind gestionarea actuala a bunurilor bisericești parohiale -/- Alina Mihaela FRĂTICĂ-DRAGOMIR (GUȘE) The Concept of Electronic Pensioner in Some Countries Versus Romania Conceptul de pensionar electronic în unele țări versus România -/- FILOSOFIE / PHILOSOPHY -/- Tănase TIBERIU, Ovidiu BOUREANU Intelligence as a Field of Knowledge Intelligence–ul ca domeniu al cunoașterii -/- ISSN 2821-8086 ISSN-L 2821-8086, DOI: 10.58679/CS58929. (shrink)

«Les gens disent encore et encore que la philosophie ne progresse pas vraiment, que nous sommes toujours occupés avec les mêmes problèmes philosophiques que les Grecs. Mais les gens qui disent cela ne comprennent pas pourquoi il doit en être ainsi. C’est parce que notre langue est restée la même et continue de nous séduire à poser les mêmes questions. Tant qu’il continue à y avoir un verbe qui ressemble à s’il fonctionne de la même manière que de manger et (...) de boire, tant que nous avons encore les adjectifs 'identiques', 'faux', 'false', 'possible', tant que nous continuons à parler d’une rivière du temps, d’une étendue d’espace, etc., etc., les gens continueront à trébucher sur les mêmes difficultés déroutantes et se retrouveront à regarder quelque chose qui ne semble pas capable de se dégager. Et qui plus est, cela satisfait un désir pour le transcendant, parce que, dans la mesure où les gens pensent qu’ils peuvent voir les ‘«limites de la compréhension humaine », ils croient bien sûr ce ils peuvent voir au-delà de ceux-ci. Cette citation est de Ludwig Wittgenstein qui a redéfini la philosophie il ya 70 ans (mais la plupart des gens n’ont pas encore de le savoir). Dennett, bien qu’il ait été un philosophe pendant une quarantaine d’années, est l’un d’entre eux. Il est également curieux que lui et son antagoniste principal, John Searle, étudié sous les célèbres Wittgensteiniens (Searle avec John Austin, Dennett avec Gilbert Ryle) mais Searle plus ou moins obtenu le point et Dennett n’a pas, (bien qu’il est étirer les choses à appeler Searle ou Ryle Wittgensteinians). Dennett est un déterministe difficile (bien qu’il essaie de se faufiler la réalité dans la porte arrière), et peut-être cela est dû à Ryle, dont le célèbre livre "Le concept de l’esprit" (The Concept of Mind) (1949) continue d’être réimprimé. Ce livre a fait un excellent travail d’exorciser le fantôme, mais il a quitté la machine. Dennett aime faire les erreurs Wittgenstein, Ryle (et beaucoup d’autres depuis) ont exposé en détail. Notre utilisation des mots conscience, choix, liberté, intention, particule, pensée, détermine, vague, cause, arrivé, événement (et ainsi de suite sans fin) sont rarement une source de confusion, mais dès que nous quittons la vie normale et entrer dans la philosophie (et toute discussion détachée de l’environnement dans lequel la langue a évolué-c’est-à-dire le contexte exact dans lequel les mots avaient un sens) chaos règne. Comme la plupart, Dennett n’a pas un cadre cohérent - que Searle a appelé la structure logique de la rationalité. J’ai développé sur ce considérablement depuis que j’ai écrit cette revue et mes articles récents montrent en détail ce qui ne va pas avec l’approche de Dennett à la philosophie, que l’on pourrait appeler Scientism sur les stéroïdes. Permettez-moi de terminer par une autre citation de Wittgenstein-- «L’ambition est la mort de la pensée. Ceux qui souhaitent un cadre complet à jour pour le comportement humain de la vue moderne de deux systèmes peuvent consulter mon livre 'The Logical Structure of Philosophy, Psychology, Mind and Language in Ludwig Wittgenstein and John Searle' 2nd ed (2019). Ceux qui s’intéressent à plus de mes écrits peuvent voir «Talking Monkeys --Philosophie, Psychologie, Science, Religion et Politique sur une planète condamnée --Articles et revues 2006-2019 3e ed (2019) et Suicidal Utopian Delusions in the 21st Century 4th ed (2020) et autres. (shrink)

Ce travail examine les revendications contemporaines de droits pour les robots. Il présente les principales formes argumentatives qui ont été développées en faveur d’une considération éthique ou de droits positifs pour ces machines. Il met en relation ces argumentations avec un travail de recherche-action afin de produire un retour critique sur l’idée de droit des robots. Il montre enfin le rapport complexe entre les récits de la modernité et la revendication de droits pour les robots. This article presents contemporary vindications (...) of robot rights. The first part exposes main argumentations in favor of moral consideration or legal personhood for robots. The second part builds on cooperative action research with several French roboticists and experts in order to evaluate these arguments. These dialogues eventually show the complex relationships between the narratives of modernity and the vindication of robot rights. (shrink)

Cette orientation évolue autour du concept de mathématiques et de ses composants et de l'importance des connecteurs pour les mathématiques appliquées aux calculatrices.Les symboles et la synthèse sont inscrits pour remarquer leur règle dans les mathématiques et les machines intelligentes générales.

Praktykowanie teorii. Koncepty wczesnych prac Daniela Libeskinda jako wzorce realnej architektury Treści wczesnych prac Libeskinda, w tym zwłaszcza idee zawarte w cyklach rysunków pod nazwą Micromegas: The Architecture of End Space (1979) i Chamber Works: Architectural Meditations on the Themes from Heraclitus (1983) oraz trzy maszyny określone jako Three Lessons in Architecture (1985) w decydujący sposób wpłynęły na wszystkie późniejsze realizacje architekta. Prace te w dużym zakresie zmieniły zasady oddzielania teorii od praktyki budowlanej, w tym tak- że odgraniczania architektury od (...) literatury czy filozofii. Już Micromegas były polemiką z traktowaniem rysunku architektonicznego wyłącznie jako utylitarnego narzędzia w procesie stwarzania budowli i postawiły na uczynienie z tej techniki pełnoprawnej postaci realnej architektury. Chamber Works w jeszcze większym stopniu niż prace z serii Micromegas akcentowały samodzielność rysunku i jego odrębność od wszelkiej rzeczywistości czy zewnętrznych źródeł treści. Maszyny połączone w Three Lessons in Architecture streszczały dokonania dawnych epok historii sztuki budowania. Reading Machine opowiadała o rzemieślniczych początkach, Memory Machine o intelektualizmie okresu nowożytnego, Writing Machine zaś o współczesnym okresie mechanizacji pamięci i kreacji. Zadaniem maszyn była metafizyczna refleksja nad głównymi założeniami i mitami architektury, a zarazem przeniesienie tej refleksji na poziom doświadczenia zmysłowego. W berlińskim Jüdisches Museum wymyślone liternictwo architektoniczne połączyło się z narracją na temat zagłady żydowskich mieszkańców miasta. Libeskind wykreował nie tyle budowlę,ile literacką relację o zbrodni przełamującej historię ludzkość. (shrink)

FROM THE HISTORY OF PHYSICS TO THE DISCOVERY OF THE FOUNDATIONS OF PHYSICS By Antonino Drago, formerly at Naples University “Federico II”, Italy – drago@unina,.it (Size : 391.800 bytes 75,400 words) The book summarizes a half a century author’s work on the foundations of physics. For the forst time is established a level of discourse on theoretical physics which at the same time is philosophical in nature (kinds of infinity, kinds of organization) and formal (kinds of mathematics, kinds of logic). (...) This double side of the two dichotomies assures a deep comprehension of theoretical physics by avoiding both a purely philosophical analysis and a purely formal analysis, each manifestly insufficient for representing all the aspects of theoretical physics. Among the many formulations of a physical theory, e.g. Mechanics, also Mach(1) recognized technical differences only, Instead my suggestion is to consider their differences as revealing the characteristic features of their foundations. No more radical differences may exist than those concerning both their kinds of Mathematics and their kinds of Logic. As a fact, after the 20th Century within each of these sciences there exist two antagonist foundations, within Mathematics either the classical one or the constructive one(2); within Mathematical Logic either the classical logic or the intuitionist one(3). Let us take Mechanics as an instance. Being the choices of the Newton’s formulation respectively the actual infinity of the differential equations relying on the infinitesimals and the classical logic, a formulation based on the alternative choices is Lazare Carnot’s,(4) whose mathematics is no more than algebraic-trigonometric and the logic is the intuitionist one, because this formulation makes use of doubly negated propositions, whose corresponding affirmative propositions are idealistic or false; i.e. in these cases the law of double negation fails, as in intuitionist logic occurs. By considering these two dichotomies as the foundations of the physical theories, each couple of choices upon them fashions one out four models of scientific theory, which are baptized through the authors of their most representative theories: Newtonian, Carnotian, Lagrangian, Descartesian. In correspondence four versions of the principle of inertia are recognized, as suggested by respectively: Descartes. Lazare Carnot, Enriques and Cavalieri.(5) All that suggests that the four models of scientific theory may be graphically represented as a compass orientating our minds amid the so numerous physical theories. By taking these dichotomies as interpretative categories, a new interpretative history of Physics including both classical and modern physics results according to a quadrilinear development. The birth of modern physics is characterized by the two theories - Einstein’s paper on special relativity and Einstein’s first paper on quanta - whose choices are the alternative ones to those of the previously dominant physical theory, Newtonian mechanics: in the latter paper Einstein i) declares the dichotomy on the kinds of mathematics (“Introduction”) and then he chooses the discrete mathematics; ii) by using doubly negated propositions he organizes his theory in an alternative way to the deductive-axiomatic one.(6) Moreover, a new history of Philosophy of knowledge results. Kant’s first two a priori transcendental categories represent the physical interpretation of the two choices out of the four pairs of choices on the two dichotomies, i.e. the choices of the dominant theory of mechanics, Newton’s. Hegel’s dialectic was a misleading attempt of anticipating the subsequent intuitionist logic. The book starts by a comparison of different formulations of thermodynamics in order to recognize the first dichotomy on the kind of organization. In chapter 2 the dichotomy on the kind of infinity is recognized through a comparison of Newrton’s mechanics and Lazare Carnot’s. A quickly history of the other classical physical theories is illustrated in chapter 3; it results a foundational conflict between the last two theories, and hence a conflict between their opposite couples of choices. The two main theories of modern physics, special realtivity and quantum mechanics confirm the foundational role played by the two dichotomies which gives reason for the radical change in the history of theoretical physics. Indeed, the opposition of the two main pairs of choices gives reason of the crisis in theoretical physics in the early 1900s. As a global result, the book represents the first interpretation of the entire history of Physics, both classical and modern; This fact proves that the four models of scientific theories can works as a compass (that of the front cover) suggesting a direction among the many physical theories. This new history of physics leads to re-visit both Koyré’s and Kuhn’s historiographies. Their interpretative categories are interpreted and explained through the two dichotomies so that it is possible to suggest à la Koyré categories based on the alternative choices theories to Newton’s as the suitable categories for interpreting the alternative theories to Newton’s mechanics. All that suggests a new interpretation of the crucial step in the history of Western philosophy of knowledge, i.e. the passage from Leibniz to Kant: Leibniz’s suggestion of the two labyrinths of human minds may be seen as a close anticipation of the two above dichotomies. Kant applied them in order to construct the well-known four cosmological proofs, which however he misinterpreted as leading to contradictions, instead to tow different methods of investigation corresponding to the two different kinds of logic.(7) Bibliography 1. Mach E. (1883), Die Mechanik, Leipzig: Brockhaus, Chap. IV, Sect. III. 2. Bishop E. (1967), Constructive Analysis, New York: Mc Graw-Hill. 3. Heyting A. (1962), Intuitionism. An Introduction, Amsterdam: North-Holland. 4. L. Carnot (1783), Essai on the Machines en général, Defay, Dijion (Enlish translation: Springer, Berlin, 2020). Drago A. (2004), “A new appraisal of old formulations of mechanics”, Am. J. Phys., 72(3), pp. 407-9. 5. Vella M.R. (2007), “Le quattro versioni del principio di inerzia”, in M. Leone et al. (eds.), L’eredità di Fermi, Majorana e altri Temi. Napoli: ESI, pp. 147-151. 6. Drago A. (2014), “The emergence of two options from Einstein°s first paper on Quanta”, in Pisano R., Capecchi D., Lukesova A. (eds.), Physics, Astronomy and Engineering. Critical Problems in the History of Science and Society, Scientia Socialis P., Siauliai, 2013, pp. 227-234. 7. This and all in the above points are illustrated by the book Drago A. (2017), Dalla Storia della Fisica ai Fondamenti della Scienza, Roma: Aracne. (shrink)

Histoire et utilisation du robot Bien que la robotique soit un marché économique relativement jeune et en pleine croissance, la genèse des robots remonte à l’Antiquité. Le premier robot à être déployé sur des lignes d’assemblage est Unimate, utilisé dès 1961 par General Motors. La robotique, en se di usant dans tous les pans de notre économie, va impacter les business modèles de nombreuses industries comme l’automobile et l’aéronautique mais aussi la construction ou l’agriculture. Aujourd’hui les robots industriels et de (...) service servent à de multiples tâches allant de la logistique à l’usinage en passant par la fonderie. La robotique constitue aussi et surtout un enjeu sociétal contribuant à relever les dé s de la mobilité, de la santé, de l’autonomie, du vieillissement et de l’éducation. Absence de dé nition et de régime juridique spéci que au robot En France, la notion de robot ne fait pas l’objet d’une dé nition juridique qui lui est propre. Les dé nitions relatives à l’environnement robotique peuvent tout de même se retrouver dans la norme ISO 8373:2012. Bien que les robots intéressent les juristes à plusieurs titres, le législateur n’a, à ce jour, pas adopté de régime juridique spéci quement applicable aux robots. Il convient donc de rechercher dans le droit positif le corpus de textes applicables aux robots. Ce corpus pourra alors recevoir l’appellation de « droit de la robotique ». Garanties Le vendeur d’un robot industriel et de service doit se conformer aux garanties légales que sont la garantie des vices cachés et la garantie d’éviction. Il doit également respecter les éventuelles garanties qui ont pu être convenues contractuellement Clauses contractuelles Le fournisseur d’un robot industriel et de service doit être particulièrement attentif aux clauses contractuelles rela- tives à la garantie, à la propriété intellectuelle, à la con dentialité, à la responsabilité et à la conformité aux directives techniques. Les spéci cités liées au robot, telles que les éléments relatifs à l’intelligence arti cielle, pourront être intégrées dans des annexes spéci ques. Intelligence arti cielle L’algorithme d’intelligence arti cielle dont est équipé un robot industriel et de service peut, dans certaines condi- tions, béné cier d’une protection grâce au droit d’auteur, à la protection du savoir-faire et au brevet. Aucun régime spécial n’existe à ce jour protégeant les œuvres conçues par le robot intelligent. Mobilité Les véhicules et drones autonomes utilisés au sein même de l’usine sont considérés comme des machines. Etant don- né les risques existants, il convient de xer de règles internes d’utilisation. Les véhicules autonomes ne peuvent à ce jour quitter l’espace privé. En revanche, les drones peuvent circuler dans l’espace aérien en respectant strictement le cadre réglementaire. Douanes Le taux de perception des droits de douanes d’un robot industriel et de service est conditionné par la connaissance de l’origine, préférentielle ou non préférentielle, du robot qui est déterminée par la position tarifaire de ce dernier. Le robot industriel et de service entre dans le chapitre 84, qui concerne notamment les machines, de la nomenclature du système harmonisé établi par l’Organisation mondiale de douanes. Sécurité En application de la « directive machines », le robot peut recevoir la quali cation de machine ou de quasi-machine. En vertu de cette directive, mais également au titre du Code du travail, de nombreuses obligations en matière de santé et de sécurité doivent être respectées pour la commercialisation et l’utilisation des robots. Conformité Le Code du travail, en transposant la « directive machines », a prévu de nombreuses obligations et procédures, appli- cables aux robots industriels et de service, permettant ainsi de s’assurer que ces derniers respectent les exigences de conformité nécessaires en matière de santé et de sécurité. Maintenance Dans le cadre de la maintenance, le fournisseur d’un robot industriel et de service est soumis à plusieurs obligations législatives aux titres de la disponibilité des pièces détachées et de la location. Les dispositions contractuelles de- vront prendre en considération les spéci cités propres au robot et ne pas ignorer la maintenance prédictive. Quali cation juridique Dans le cadre de la conception, de la fabrication et de l’utilisation du robot, il convient de porter une attention par- ticulière à quatre textes spéciaux qui peuvent être applicables aux robots industriels et de service : le règlement 428/2009 sur les biens à double usage, la directive 2014/35/UE applicable au matériel électrique basse tension, la directive 2014/53/UE applicable aux équipements radioélectriques et la directive 2014/30/UE sur la compatibilité électromagnétique. Responsabilité Bien que les régimes de responsabilité, civile et pénale, ne sont pas adaptés aux robots autonomes, la responsabilité civile de droit commun, la responsabilité du fait des choses, la responsabilité du fait des produits défectueux et la responsabilité des commettants du fait de leurs préposés peuvent s’appliquer en cas de fait dommageable causé par le robot tout comme la responsabilité pénale en cas d’infraction commise dans le cadre de l’utilisation du robot. Assurance La police d’assurance relative aux robots doit permettre de protéger le robot contre les risques auxquels ils sont confrontés mais également d’assurer la responsabilité pour les dommages qu’ils pourraient causer, on peut alors parler de « dommages robotiques ». Données et bases de données Les bases de données contenues dans un robot industriel et de service doivent respecter les droits dont dispose l’auteur sur la structure de la base de données et/ou les droits du producteur des bases de données dans lesquelles gurent les données utilisées. La réglementation Informatique et libertés est également applicable au robot lorsque celui-ci collecte et/ou traite des données personnelles. Droit de la robotique dans le monde Aucun Etat ne s’est à ce jour doté d’un régime juridique détaillé et spéci que à la robotique. Des dispositions juri- diques relatives aux robots peuvent tout de même se retrouver de façon éparse dans certains droits étrangers concer- nant notamment les drones et les véhicules terrestres autonomes. (shrink)

If you want to understand McDowell's spatial metaphors when he talks about perceptual knowledge, place him side-by-side with Dretske on perceptual knowledge. Though McDowell shows no evidence of reading Dretske's writings on knowledge from the late 1960s onwards (McDowell mentions "Epistemic Operators" once in passing), McDowell gives the same four arguments as Dretske for the conclusion that knowledge requires "conclusive" reasons that rule of the possibility of mistake. Despite various differences, we think it is best to read McDowell as re-discovering (...) Dretske on perceptual knowledge. Since Dretske is easy to understand, all of McDowell's metaphors become easy to understand. But what about McDowell's disjunctivism? Turns out McDowell is not an ontological disjunctivist, and his epistemological disjunctivism is really just the banal point that some perceptual experiences provide conclusive reasons for perceptual belief and some do not. Perceptual experiences are either conclusive or inconclusive. Dretske would agree. (shrink)

The norm of assertion, to be in force, is a social norm. What is the content of our social norm of assertion? Various linguistic arguments purport to show that to assert is to represent oneself as knowing. But to represent oneself as knowing does not entail that assertion is governed by a knowledge norm. At best these linguistic arguments provide indirect support for a knowledge norm. Furthermore, there are alternative, non-normative explanations for the linguistic data (as in recent work from (...) Van Elswyk). Direct arguments would rely on normative judgments about the permissibility or impermissibility of assertions with and without the speaker knowing the content asserted. John Turri's work experimental results purport to show that our norm of assertion is factive, and probably knowledge. But as a number of recent experimentalists (Kneer, Reuter and Broessel, Marsili and Wiegmann) have shown, Turri's results rely on the problemmatic use of 'should' as in 'Maria should assert that she owns a 1990 watch.' Correcting for this, these experimentalists provide strong evidence that our norm of assertion is not factive. The standard reply to evidence like this from the assertion of unlucky falsehoods is the excuse maneuver. But Marsili and Wiegmann, following Turri's protocol for testing for excuse validation, show that participants who judge that assertions unlucky falsehoods are permissible are not guilty of excuse validation. Given our current understanding of the experimental evidence, knowledge is not our norm of assertion. (shrink)

Le but de ce texte est de mettre en évidence les équi­valences entre la façon dont le concept de conatus résout, dans l'Éthique, le problème de l'unité modale complexe. en rendant consis­tant le concept de chose singulière en tant que celle-ci doit être consi­dérée comme un légitime sujet d'attribution d'états, et la façon dont ce même concept dessine le rapport cognitif de l'esprit avec lui-même, rapport par lequel l'esprit se saisit comme sujet de ses états et qui ca­ractérise la notion (...) moderne de subjectivité. Ainsi, en éclairant cet as­pect du concept spinoziste de chose singulière. on comprendra aussi, de façon indirecte, l'une des conditions par lesquelles les choses peuvent, dans la doctrine spinoziste, devenir des objets ou des signes pour la connaissance humaine. (shrink)

We offer a critical survey of the most discussed accounts of epistemic peer disagreement that are found in the recent literature. We also sketch an alternative approach in line with a pluralist understanding of epistemic rationality.

The question I want to explore is whether experience supports an antireductionist ontology of time, that is, whether we should take it to support an ontology that includes a primitive, monadic property of nowness responsible for the special feel of events in the present, and a relation of passage that events instantiate in virtue of literally passing from the future, to the present, and then into the past.

If you utter sentence (1) ‘Obama was born in 1961’ now, you say something true about the past. Since the past will always be such that the year 1961 has the property of being a time in which Obama was born, it seems impossible that could ever be false in a future context of utterance. We shall consider the case of a sentence about the past exactly like (1), but which was true when uttered a few years ago and is (...) no longer true now. On this basis, we shall conclude that the past has changed. (shrink)